Alice, de l’autre côté crédit image Roland Sourau.

Bonjour Guillaume, peux-tu décrire ou nous donner quelques informations sur les spectacles pour lesquels tu utilises Logelloop ?

J’utilise Logelloop principalement pour deux spectacles : “Toutes les Filles s’appellent Jeanne” de Lina Bellard, un spectacle qui mêle musique, sons électroniques, enregistrements d’archives, et conte ; et pour “Alice de l’autre côté“, un spectacle de théâtral de la compagnie Derezo ; ainsi que quelques autres créations.

Qu’est-ce qui a déterminé le choix de Logelloop ?

Pour Toutes les Filles s’appellent Jeanne, la possibilité de faire des boucles et d’en maîtriser les déformations a été déterminante. On utilise beaucoup de déformation d’un morceau dans le suivant par exemple ou dans la partie contée qui suit. La boucle n’est pas utilisée synchrone, ou à de rares exceptions, mais pour créer une ambiance qui est le souvenir d’un morceau.

Dans Alice de l’autre côté, j’utilise Logelloop comme une boîte à outil pratique pour envoyer des samples, gérer des niveaux d’effets, gérer la spatialisation de plusieurs lecteurs audio en simultané.

As-tu utilisé ou utilises-tu d’autres outils informatiques ou hardware déterminants pour la régie de ces spectacles ?

Max, un contrôleur midi Behringer, un iPad.

Utilises-tu la boucle dans ces spectacles ?

Dans Toutes les Filles s’appellent Jeanne, deux utilisations de la boucle en tant que telle, Lina Bellard joue une ligne et improvise sur cette ligne bouclée. Sinon, le looper est utilisé pour enregistrer des éléments musicaux du spectacle et les rejouer transformés (ralenti, excessivement réverbérés, etc.)

Pourquoi utilises-tu Logelloop en général ?

J’aime bien le système de macros qui me permet de réaliser des actions complexes en un seul clic ou à l’aide d’un seul bouton. Par exemple, fermer un fader d’effet sur une voix, modifier le panoramique d’un lecteur, et démarrer un sample sur le même Cue, cela peut être très utile en théâtre.

Le système de macros est aussi très utile pour enregistrer toute la régie d’un spectacle. Je l’utilise aussi comme multi-effet en chargeant très facilement des effets que j’ai réalisés dans Max et chargés dans Logelloop, des inserts M4L (Max for Live) ou les effets natifs de Logelloop, pour faire de la déformation de sons directs.

Pourquoi utilises-tu Logelloop dans ces projets ? D’autres logiciels auraient-ils pu faire l’affaire ? Qu’est-ce qui a déterminé le choix de Logelloop ?

J’ai aussi beaucoup travaillé avec Max pour les régies. On peut faire ce qu’on veut, mais c’est long à coder. Avec Logelloop, je vais beaucoup plus vite y compris pour charger des effets que j’ai codés sous Max.

Considères-tu que Logelloop est un logiciel adapté à la régie de spectacle ? 

Oui, ne serait-ce que pour faire de l’envoi de samples. Il y a un temps d’écriture des macros qui est plus long qu’avec certains logiciels comme QLab, mais il y a aussi une multitude de possibilités qui sont très très riches pour le spectacle (déplacements dans l’espace, passage lent d’une enceinte à une autre via les auxiliaires, etc.)

Merci beaucoup pour ces retours positifs Guillaume !

L’équipe Logelloop

Guillaume Tahon, ingénieur du son et Logelloop

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